Suburgatory – Saison 1
Tessa est une ado new-yorkaise sans vraiment de gros problèmes, mais le jour où son père (qui l’élève seul) découvre une boite de capotes dans sa chambre, il réalise qu’il ne l’élève peut être pas dans de bonnes conditions et décide qu’ils vont tous les deux aller vivre en banlieue, à Chatswin.
Alors attention, Chatswin ce n’est pas du tout Wisteria Lane ! Là on est dans un cliché de la banlieue américaine avec des quadras cougars siliconée, des pelouses tondues au millimètre et un culte de l’apparence poussé à son paroxysme.
Autant dire que Tessa ne va pas du tout se sentir comme un poisson dans l’eau, alors que son père, prend presque plaisir à tenter de s’adapter à son nouvel environnement.
En fait ce que j’ai aimé dans cette série, dés son pilot c’est qu’on est en plein dans les clichés à outrance mais méga assumés. Sauf pour Tessa et son père. Eux ils sont assez normaux. Même dans leurs personnages d’ado rebelle ou de père célibataire, on ne tombe jamais ni dans le cliché, ni dans l’outrance. Ca aurait été beaucoup trop lourd sinon. C’est juste si vous et moi on se retrouvait au milieu de cinglés et qu’on essayait d’y survivre !
Les Altman avec Dahlia et Dallas Royce (la mère c’est celle de droite…)
En fait, il y a principalement trois familles que les Altman père et fille fréquentent et qui sont tous cinglés à leur façon.
Il y a Dallas Royce et sa fille Dahlia. L’une est azimutée mais a bon fond (elle est même touchante à certains moments). L’autre est juste à tarter. 😀 Mais globalement ce sont mes personnages préférés de la série !
Il y a les Shay… Sheila la mère complètement névrosée, le père totalement soumis, le fils aîné pas fini et la fille… tellement normale par rapport à eux qu’elle pense avoir été adoptée ! (et est ravie de rencontrer Tessa !)
Et puis il y a les Werner. Noah est le meilleur ami de George, le père de Tessa et il va essayer de lui apprendre à s’intégrer à la banlieue…
Noah et Jill Werner avec George pour Thanksgiving…
Alors évidemment Suburgatory est une série comique dont la première saison a tout de même comptée 22 épisodes de 20 minutes. C’est un peu la bulle d’oxygène dans la semaine, entre un épisode de American Horror Story ou de Dexter… lol
Par contre, j’aurai peut être préféré qu’elle compte moins d’épisodes parce qu’il y en a quand même certains que j’ai trouvé un peu moyens, ou tout du moins, moins drôles que les autres.
En fait, j’ai moins aimé ceux qui délaissaient Tessa pour se concentrer sur son père. George n’est pas du tout un personnage déplaisant, mais il est moins drôle. Et puis comme sur la fin il ne trouve rien de mieux que se coller avec une Alicia Silverstone qui est juste insupportable à l’écran et bien ça n’avantage rien ! Seul point positif de son personnage, les situations improbables autour du thème de la mère porteuse.
En bref, Suburgatory est une série qui se moque allègrement de tout et de tout le monde (même des mères porteuses, donc), tombe dans tous les clichés faciles, mais en s’y roulant avec allégresse et en nous emmenant avec elle. La série se prendre au sérieux, qu’elle en serait tout à fait insupportable. Là c’est maîtrisé, volontaire et donc super fun !
Quoi qu’il en soit, ça mérite le coup d’oeil ! 😉
Je t’avoue qu’après avoir regardé l’extrait, ça ne me tente pas plus que ça !!
On appelle ça les goûts et les couleurs ! lol
J’aime le commentaire « la mère c’est celle de droite » !!!
Zut du coup j’aurais bien aimé voir la photo de la fille « normale » !
j’avais trouvé le pilot sympa !