Gad Elmaleh est Bla zwak

Vous ne le savez certainement pas, mais je voue un total culte à Gad Elmaleh. Je devais avoir 12 ou 13 ans la première fois que je l’ai vu à la télé, dans une émission de Michel Drucker où il avait fait son sketch de La Chèvre de Monsieur Seguin… Ok c’est l’enfant du pays où j’ai grandi, il est (plus ou moins) allé dans le même lycée que moi, mais ça ne peut pas expliqué à quel point j’adore ce mec.

Le week end dernier, je l’ai vu une fois de plus sur scène, à Marrakech. Je dis une fois de plus, parce que j’ai essayé de compter combien de fois je l’avais vu sur scène et j’arrive à minimum de 9 fois… lol Et ça va de la petite salle de cinéma au Maroc, au gala d’association caritative, en passant par le Palais des Sport à Paris… On peut donc dire que je suis fan !

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Bref tout ça pour vous dire qu’alors que l’humoriste rode actuellement son nouveau spectacle dans de petites salles parisiennes, il est venu faire quelques dates à Rabat et Marrakech. Pas à Casablanca ? Sa ville natale et accessoirement celle où je vis ? Qu’à cela ne tienne, ça nous aura permis de passer le week end à Marrakech.

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Samedi soir j’ai donc eu l’énorme plaisir de découvrir le nouveau spectacle de Gad Elmaleh, Bla zwak, Sans Tambour en France. Enfin, je suppose que celui qu’il jouera en France sera complètement différent, comme d’habitude, puisqu’il profite toujours lorsqu’il rentre au Maroc de pouvoir faire des sketches et des références propres aux gens qui vivent ici, un peu en arabe, et bien sûr évoquer des souvenirs d’enfance qui parlent nécessairement à tous ici mais qui seraient incompréhensibles pour un public français.

C’est d’ailleurs certainement ça que j’aime chez cet humoriste. Le fait de partager une certaine connivence.

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Outre ces références culturelles typiques du Maroc, évidemment il se renouvelle, il parle à peine de la paternité (thème principal de son précédent spectacle) et évoque beaucoup sa relation à la notoriété, les anecdotes autour des fans qu’il rencontre, le fait d’être parti à New York et d’être un illustre inconnu là bas…

Evidemment, le stand up est fait pour lui, quand on voit avec quelle aisance il échange avec le public, s’interrompt pour répondre à ce qui lui a été crié dans la salle (le public marocain n’est pas spécialement discipliné et a tendance à beugler toutes les trois minutes). Il ne se gène pas pour piquer les gens et la bande de gamins qui venaient de Meknès s’en souviendra longtemps ! 😉

Néanmoins, je ne peux m’empêcher de regretter sa galerie de personnages des deux premiers spectacles… Parce que Mme Tazi, Baba Yahyah, Abderrazak ou encore évidemment cette chère Chouchou, me manquent terriblement. Je comprends pour les artistes que le stand up permet de se renouveler, de ne pas s’ennuyer sur scène, mais au bout d’un moment, faire croire qu’on parle de soi ça doit quand même bien brider l’imaginaire et je trouve ça dommage.

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Il reviendra à Casablanca en septembre prochain et je me ferai un plaisir d’un retourner, parce que chacun de ses spectacles est différent (l’année dernière il est venu pour 3 dates, je suis allée à deux d’entre elles et les spectacles étaient bien différents l’un de l’autre). Mais celui de samedi soir gardera une certaine saveur pour moi. Je n’avais jamais été si près de la scène. Quand il est arrivé, il a balayé les premiers rangs du regard et quelques fractions de secondes, nos regards ce sont croisés. C’est très bête ce que je suis en train de dire, ça fait complètement midinette et je n’ai jamais été du genre de ces fans qui se mettent à pleurer en voyant passer Justin Bieber, mais voilà je ne sais pas, peut être la sensation d’être vue par quelqu’un qu’on admire depuis si longtemps. En tous cas je ne suis pas prête d’oublier cette fraction de seconde !

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Quelques mots encore sur Miz, un jeune humoriste marocain qui fait les premières parties de Gad Elmaleh quand il joue au Maroc. Samedi, cela a été un peu différent. Il est arrivé en cours de route pour quelques minutes seulement et il était clair qu’il n’est pas évident d’exister à côté d’un Gad Elmaleh. Néanmoins, il s’en est très bien tiré et même si je ne percute pas toutes ses vannes en arabe (je connais pas mal d’expressions, mais à un moment les subtilités m’échappent !) je lui souhaite la même carrière fulgurante que son aîné !

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Donc même si le spectacle français sera franchement différent de ce que j’ai pu voir, je vous conseille vivement d’aller rire avec Gad et son nouveau spectacle Sans Tambour ! Et pour ma part, en attendant septembre, si j’ai l’occasion de le voir en France je ne la raterai pas ! 😉 (et j’ai hâte de le voir dans L’Ecume des Jours ! j’ai d’ailleurs hâte tout court de voir cette adaptation du chef d’oeuvre de Boris Vian au casting impressionnant !)

(et merci à On Air Production de nous permettre de l’applaudir au Maroc !)

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Bisous mes Chickettes !