Voilà une série dont j’aurai dû vous parler depuis un moment déjà, mais la diffusion étrange des épisodes et l’annulation n’ont pas aidé. Voici donc ce qu’il en est de la première et unique saison d’une série trop rapidement annulée.

Garanti sans spoilers
Henry veut se lancer dans la politique et pour cela il quitte sa province natale pour s’installer à New York. Dans ses bagages il emmène sa petite amie Jane, qui décroche un job de concierge au Drake, un magnifique immeuble de l’Upper East Side, où Henry et elle vont pouvoir également habiter. Tout semble idyllique pour le jeune couple, si ce n’est que Gavin Doran, le charismatique propriétaire des lieux, semble cacher pas mal de choses et le bâtiment pourrait bien être un personnage à lui tout seul…
Origine : 🇺🇸 Netflix – 2013
Statut : Série annulée au terme de sa S1
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Le diable n’est pas habillé qu’en Prada, mais une chose est sûre, il a la classe !
666 Park Avenue était une des séries les plus attendues de la rentrée 2012. Déjà on nous annonçait un mélange de Gossip Girl et de American Horror Story (attention à la sauce ABC, faut pas déconner non plus), un doux mélange de glam et de peur. En plus c’était le retour sur nos écrans de Terry O’Quinn, le charismatique Locke de Lost (qui ok est aussi dans Falling Skies, mais dans un rôle moins important) et de Vanessa Williams, à peine évadée de Wisteria Lane !

Les premiers épisodes semblaient prometteurs, mais on nous a rapidement appris que le manque d’audience et la destruction des décors de la série par l’ouragan Sandy, avaient précipité l’annulation de la série. Déception évidemment, mais dans un sens, le fait de l’apprendre suffisamment tôt a permis aux équipes de rectifier le tir et de proposer aux télespectateurs une série avec une vraie fin.
Niveau diffusion, du coup ils ont fait à peu près n’importe quoi. Ils ont diffusé les 9 premiers épisodes jusqu’à début décembre sur ABC, indiquant que le reste serait diffusé durant l’été pour boucher les trous de programmation… Déjà je crie à la frustration ! Finalement c’est une chaîne australienne qui a diffusé les derniers épisodes donc on a pu les trouver en téléchargement, mais bizarrement impossible de mettre la main sur les épisodes 12 et 13 (les derniers donc) en anglais, ils étaient sur toutes les plateformes en doublage espagnol (une horreur qui m’a fait bien plus peur que les mystères du Drake!). Finalement, c’est la semaine dernière grâce à Hellody que j’ai pu enfin trouver les épisodes en anglais !

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Déjà, je trouve très dommage que la série ait été annulée car elle avait un beau potentiel. Evidemment, beaucoup de choses étaient tirées par les cheveux, mais en même temps cela se voulait fantastique donc faut pas non plus demander du réaliste !

En plus, le casting était vraiment chouette. Evidemment le couple machiavélique composé de O’Quinn et Williams était parfait. Ces deux là étaient faits pour incarner le mal et ils s’en sont sortis brillamment. Terry O’Quinn est vraiment un acteur génial, celui qui arrive à rendre un personnage à la fois magnétique et effrayant. Rien que pour lui je regrette l’annulation de la série !

Mais le petit couple de personnages principaux était tout aussi chouette et bien interprété.

N’ayant jamais regardé Brothers&Sisters je ne connaissais pas Dave Annable, mais franchement j’ai vraiment aimé ce gars ! Son personnage d’Henry n’est certes pas le plus intéressant dans cette courte saison, mais il est vraiment touchant, dans sa volonté de bien faire, que ce soit dans sa carrière ou son couple.

Evidemment, s’il ne devait y avoir qu’un seul personnage central ce serait celui de Jane, celle qui va enquêter sur tout le mystère du Drake et qui est interprétée par Rachael Taylor qui avait joué dans Charlie’s Angel et un rôle récurrent en saison 7 de Grey’s Anatomy (dont je n’ai qu’un souvenir très vague).

Pour ce qui est des personnages secondaire, on en a une tripotée et c’est ça qui est chouette avec le concept de cette série. Le Drake est un bâtiment immense qui loge tout un tas de foyers et chacun d’entre eux pouvait être le coeur d’une intrigue, permettant à la série de se renouveler sur la durée. Mention spéciale tout de même au triangle amoureux de Lou (Mercedes Masöhn qui doit porter la poisse puisqu’elle était déjà au cast de The Finder l’année dernière), Brian (Robert Buckley tout droit débarqué de One Three Hill) et Alexis (alias la pouffiasse jouée par Helena Mattsson qui faisait la future belle fille russe de Lynette quand Porter avait décidé de se marier !). Leur histoire est un fil rouge annexe vraiment intéressant et qui a eu le mérite lui aussi d’avoir une fin.
Nona et le détective Cooper sont également des personnages secondaires qui m’ont bien plu.
Clin d’oeil également à la guest Whoopy Goldberg qu’on aurait aimé voir plus longtemps !

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Niveau « horrifique », qu’on soit bien clair, si American Horror Story me file les jetons, 666 Park Avenue n’en est jamais arrivé là (même si j’avoue quand même que je ne regarde plus les ascenseurs du même oeil…). Et pourtant l’ambiance est là, on frémit quand même et on veut surtout en savoir plus sur toutes les disparitions étranges, sur ces personnes qui semblent revenir du passé, sur cette confrérie qui semble avoir habité les sous sols et j’ai beaucoup aimé le clin d’oeil aux Oiseaux.

Alors bon il y a bien quelques effets kitchouilles qui m’ont un peu gâché le plaisir, mais c’est un parti pris qui a le mérite d’être là.
En plus il y a un vrai suspens et de vraies surprises donc pour moi c’est le plus important.
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Pour ce qui est du glam, pas de doutes, on ne nous a pas distribué la carte de l’Upper East Side pour ne pas en jouer. Et va que je te fais des soirées somptueuses, des fêtes d’Halloween et toutes sortes de bonnes occasions pour sortir les tenues de gala. Vanessa Williams est splendide évidemment et Rachael Taylor a justement ce côté héroïne hitchcockienne supra classe qui en faisait l’actrice idéale pour ce rôle.
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Globalement je suis donc assez contente de cette série. Evidemment ça n’est pas non plus le crève coeur pour son annulation, d’autant plus que j’ai vu plus de la moitié de la saison en étant au courant.

Evidemment la fin est un peu précipitée. On sent bien qu’ils ont voulu boucler les différentes intrigues en deux épisodes alors qu’ils s’imaginaient avoir plusieurs saisons devant eux. Du coup tout est rapide, beaucoup trop rapide, et la conclusion un peu facile en comparaison des storylines alambiquées qu’on avait pu avoir. Néanmoins il y a une fin et ça toutes les séries ne peuvent pas s’en vanter et elle vaut ce qu’elle vaut.
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Je ne pleurerai pas 666 Park Avenue comme j’ai pu regretter une série comme Pan Am (oui j’ai toujours pas digéré), mais au final quand on a l’habitude des séries télé, qu’on remarque les points de départ de storylines prometteuses et qu’on les voit se terminer si rapidement c’est très frustrant. Il y a des séries avec bien moins de potentiel, d’intérêt de cast compétent, qui continuent à enchaîner les saisons (mais qui doivent coûter moins cher à produire…).
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Si vous n’avez jamais commencé 666 Park Avenue et que tout ce que j’ai pu dire précédemment vous a tenté, je vous encourage à jeter un oeil à ses 13 épisodes qui restent quand même de bonne qualité et ne vous laisseront pas sur la frustration d’une série inachevée.
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Il ne me reste plus qu’à attendre avec impatience que le cast retrouve du boulot ailleurs !

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Bisous mes Chickettes !


J’ai beaucoup aimé cette unique saison et ai été quand même assez déçu par cette fin -en espagnol aussi !!!-. Les acteurs jouaient très bien et l’atmosphère était à la fois suave et hitchcockienne comme tu le disais très justement !
Faut vraiment que je termine cette série ! Je me suis arrêtée à l’épisode 8 et.. faut que je termine quoi ! xD En effet c’est dommage que ce soit arrêté car c’était prometteur ^^ Comme tu dis je n’ai pas eu peur comme pour AHS, mais l’ambiance est là, ça reste sympa ! 🙂
Oui c’était un vrai bon divertissement ! Tu me diras ce que tu penses de la fin ! 😉