I want to break free – Spartacus : War of the Damned

Voilà un article qui me tient tout particulièrement à coeur.

Parce que Spartacus est clairement l’une de mes séries préférées toutes confondues et que pour sa dernière saison j’avais choisi d’attendre mes vacances pour me faire un marathon et regarder les 4 saisons d’affilée. Et je pense que c’était la meilleure chose à faire car la toute dernière saison est pleine de clins d’oeil et d’hommages aux précédentes et que je ne les aurai peut être pas captés de la même manière.

Bref, j’ai enfin terminé cette série et je sais déjà que je reverrai ses 39 épisodes avec le plus grand des plaisirs.

Spartacus : War of the Damned

Cet article contient nécessairement des spoilers sur War of the Damned et les 3 saisons précédentes.

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6nop6 de la série

Spartacus est une série qui aura traversé de nombreuses épreuves.

La première saison, Blood and Sand, raconte l’histoire de ce guerrier thrace condamné à mort par un prêteur de Rome et qui gagnera son salut dans l’arène de Capoue. Il est alors acheté par le laniste Batiatus qui va tenter de « l’apprivoiser » pour en faire son gladiateur favori. Mais l’homme, renommé Spartacus par ses maîtres, n’a qu’une motivation, retrouver son épouse, arrachée à ses bras et elle aussi réduite à l’esclavage.

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Suite à la maladie d’Andy Whitfield, l’acteur qui interprétait Spartacus, les producteurs décident de faire un préquel, Gods of the Arena, afin de laisser le temps à l’acteur de se remettre de son cancer. La saison de 6 épisodes raconte l’ascension de Batiatus quelques années plus tôt. On y assiste aux débuts de gladiateurs croisés dans la précédente saison et on y découvre certains personnages qui deviendront déterminants pour la suite.

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Malheureusement, Andy Whitfield ne se remettra pas de son cancer et décédera quelques mois plus tard. Les producteurs décident alors de caster un autre acteur et il va être remplacé par Liam McIntyre pour la troisième saison, Vengeance, qui reprend là où la première s’était arrêtée et donc après la massacre du ludus et la fuite des esclaves.

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6nop6 de War of the Damned

Spartacus a enfin vaincu Glaber et ses ennemis d’autre fois, Lucretia, Ilythia ou encore Ashur, sont tous morts. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de se venger, mais d’organiser une guerre contre Rome pour libérer le maximum d’esclaves à qui il promet la liberté.

Entouré de ses fidèles Crixus, Gannicus et Agron, il va donc devoir affronter une armée menée par le terrible Crassus, lui même seconder par un certain Jules César…

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Wind of change

Oui je fais des titres musicaux, je suis inspirée ! lol

Bon je vous avouerai que dans les deux premiers épisodes, j’ai eu un peu de mal, tant la série m’a parue différente. Il faut dire qu’avec le nombre de morts de la précédente et le changement total du cast des ennemis, c’était assez perturbant. Mais au final, on se rend vite compte que Crassus est le meilleur « méchant » que la série n’ai jamais eu. Déjà, Simon Merrel a un charisme (et des abdos) absolument incroyable. Ensuite ils ont eu l’intelligence de nous en faire un personnage à la fois détestable parce qu’il n’a qu’une ambition : tuer notre héros, mais pas totalement, notamment à travers son histoire d’amour avec Korre, son esclave.

Bref, une fois qu’on s’est habitué à lui et à ses deux sbires, son fils Tibérius et César, on peut se plonger tête la première dans l’histoire.

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Evidemment, que l’on sait que ça va mal se terminer pour une grosse majorité de nos gladiateurs (j’avais jeté un coup d’oeil à Wikipédia pour les personnages annexes, et il est de notoriété que Spartacus finit par être tué) et pourtant, ils arrivent tous à nous insuffler suffisamment d’espoir pour qu’on y croit jusqu’au bout.

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Pour ce qui est des ingrédients que certains retiendront comme majeurs dans la série, on a notre dose de sang et de poils pubiens. D’ailleurs les batailles sont vraiment incroyables. Si on avait l’habitude principalement de combats dans l’arène, ici ce sont bien des milliers d’hommes et de femmes qui se battent et c’est vraiment bien réalisé. Surtout quand on sait qu’absolument tout est filmé sur fond vert !

D’ailleurs, pour ce qui est des batailles, avec un regard un peu superficiel sur la série on pourrait penser qu’il ne s’agit que d’un étalage de scènes plus gores les unes que les autres et de mâles bodybuildés qui beuglent à chaque image (ça m’a d’ailleurs amusée de voir que mes chouchous avaient quand même tendance à hurler pour un rien à chaque combat alors que ce n’était pas le cas dans les saisons précédentes).

Mais au final, quand on est impliqué dans l’histoire, on vit chaque bataille avec une ferveur incroyable. Je me suis retrouvée point en l’air à plusieurs reprises… Je sais, je suis un cas désespéré…. Tout ça pour dire que si la série a toujours joué sur les litres de sang déversés, ça n’est pas juste un jeu vidéo filmé, chaque bataille, chaque combat a une justification. Et les effets spéciaux en la matière ont vraiment bien évolué. On sent que les budgets ont augmenté au fil des années, notamment pour ce qui est des décapitations… lol

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Mais si la violence n’est pas là que pour la violence, il en est pareil pour le sexe. C’est certain que lorsqu’on découvre pour la première fois la série, on rougit toute seule devant son écran. Dés le premier épisode, on connaissait tout de l’anatomie de Manu Bennett (Crixus) etil faut bien avouer que si on l’habitude de voir des boobs à l’écran, à la limite de temps en temps quelques poils de fouf, le kiki des mecs est quelque chose de beaucoup plus tabou ! Ben oui, la femme comme objet sexuel c’est normal, mais le corps d’un homme, ah ça non ! D’ailleurs j’aurai dû profiter de mon revisionnage pour compter le nombre de pénis apparus à l’écran… autant dire que ça se compte en kilos ! lol

J’ai pas résisté à vous le mettre parce que je me suis pris un fou rire quand Crixus lui répond « ben fais la disparaître »… 😛

Et si on a eu souvent l’impression de se trouver au milieu d’un film de boules, avec des scènes de sexe parfois difficiles à regarder (le viol est à l’honneur dans War of the Damned), étant donné que les histoires d’amour sont aussi au coeur de la série, les scènes de sexe entre personnages amoureux, sont juste magnifiques. Celle unissant Agron et Nasir, mon couple gay préféré de tous les temps, était juste incroyable, alors qu’on a souvent tendance à nous montrer du sexe bestial quand il s’agit de deux mecs !

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Oui parce que finalement, au milieu de cette série pleine de testostérone, qu’on pourrait croire réservée aux mâles, on dira ce qu’on voudra, mais c’est l’amour le centre de tout.

D’abord celui de Spartacus pour sa belle Sura qui déclenchera tout le reste de l’histoire. Ensuite, on ne peut être que bouleversé par l’histoire magnifique de Crixus et Naevia, sans laquelle le Gaulois Invaincu n’aurait jamais rejoint la rébellion. Et puis il y a tous les autres… Oenomaus et Melita, Batiatus et Lucretia, Agron et Nasir, Gannicus et Sybil… et puis les histoires d’amour fraternel entre ces gladiateurs et notamment la première d’entre elles qui unissait Spartacus et Varro dans la première saison.

Il y a donc bien de l’amour partout dans cette série.

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Changement aussi dans cette saison par rapport aux précédentes, j’ai trouvé les femmes plus « fortes ». Alors oui dans les autres on avait Lucretia et Ilythia avec leurs complots, leurs manipulations et leurs trahisons en tous genres. Mais là on retrouve des personnages féminins mois mesquins et plus forts psychologiquement. Naevia d’abord, qui restera tout de même l’une de mes chouchoutes, malgré quelques passages à vide pouvant facilement s’expliquer par les épreuves qu’elle a subi. Son histoire avec Crixus restera pour moi l’une des plus belles proposées à l’écran. Et cette saison, elle n’est plus la jolie fille fragile ou la femme détruite. Non c’est une combattante aussi féroce que ses collègues masculins. Pareil pour Saxa, représentation de la guerrière accomplie. Dans des rôles moins physiques, mais tout aussi forts, on retrouve Sybil, d’apparence frêle, mais suffisamment forte pour soutenir Gannicus, Laeta prête à tout pour protéger ses compatriotes romains qui ne sauront pas lui rendre et bien sûr la belle Korre qui arrivera à braver ses sentiments et le danger pour obtenir sa vengeance.

Bref des nénettes qui n’ont plus grand chose à perdre et qui apprennent à se faire respecter au milieu d’un univers très masculin.

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Et c’est bien pour ça que j’ai pleuré à peu près non stop pendant les 3 derniers épisodes… et que j’ai terminé la série dans un état pitoyable…

Il faut dire que le vivier d’acteurs à majorité australiens et neo zélandais est assez incroyable de justesse. Il est clair qu’avec des acteurs en carton, la série n’aurait jamais eu le même impact sur les fans.

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Spartacus la série, aura donc eu une fin digne de la grandeur du personnage qu’elle nous a présenté.Comme je disais, on savait très bien que notre héros allait mourir, que nos autres personnages chouchous allaient y passer. Restait à savoir comment. Et cela a été grandiose pour tous.

Si la mort de Crixus m’a terrassée à la fin du 8ème épisode et m’a un peu blasée sur le coup que ce soit ce merdeux de Tibérius qui arrive à bout du Gaulois, tout ce que cela a entraîné, la vengeance et les hommages, ça valait le coup. La mort qui m’aura le plus touchée étant celle de Gannicus, pour qui j’espérais une fin heureuse dans les bras de Sybil, mais qui aura eu une mort digne du champion, avec son ami à ses côtés et les hourras de l’arène.

Le dernier épisode est plein d’hommages qui m’ont vraiment donnés des pincements aux coeurs. Et le générique de fin, avec tous les personnages phares représentés, étaient vraiment une excellente idée. Quant au « I’m Spartacus » d’Andy Whitfield pour dernière image de cette série, je crois que je ne m’en suis pas encore remise !

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Steven DeKnight est clairement un créateur de série de génie et je ne peux que trépigner à l’avance à l’idée d’une prochaine collaboration entre lui et la chaîne Starz. On parle d’une série qui serait un mélange entre Alien et le jeu vidéo Halo… Dit comme ça, ça ressemble à une truc pour mecs pas vraiment intéressant, mais je suis sûre qu’il est capable de nous en faire quelque chose de grand. Des rumeurs courent aussi pour un spin off de Spartacus centré autour du personnage de César. Pourquoi pas. D’autant plus que si au départ je n’étais pas convaincue par le blondinet Todd Lasance pour incarner le grand Jules, il faut dire qu’il a su nous livrer une vision différente (parce que plus jeune) du haut personnage.

Nous verrons donc bien quel projet nous sera proposé pour succéder à Spartacus.

Et du côté des acteurs, on peut déjà retrouver depuis l’année dernière, mon Manu Bennett chéri dans Arrow et sous des traits moins reconnaissables, dans The Hobbit ! Pour les autres, je vais surveiller ça de très près et en particulier pour Dustin Clare (Gannicus) et Dan Feuerrigel (Agron) ! 😉

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Voilà mes Chickettes, je ne peux que vous conseiller cette série si vous ne la connaissez pas encore et vous encourager à dépasser les préjugés qui la résument à beaucoup de sexe et de sang. Cette série restera pour longtemps dans le top 5 de mes favorites !

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