Les dessous du Bachelor – UnReal (1)

(à noter que comme tous les articles qui concernent une première ou une unique saison, celui ci est spoilerfree !)

UnReal – Saison 1

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Rachel bosse pour une émission de téléréalité type « Bachelor », mais si elle est excellente dans son boulot, elle a connu il y a quelques mois un burn out qui l’a poussée à péter un plomb sur le plateau, foutant en l’air sa relation avec un des cameramans ainsi que sa carrière. Heureusement pour elle, sa patronne accepte de lui redonner sa chance. Everlasting démarre une nouvelle saison, où un jeune héritier anglais devra trouver la femme de ses rêves parmi une brochette de donzelles préalablement sélectionnées. Entre manipulations pour l’émission et rebondissements personnels, la saison ne sera pas de tout repos !

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Les coulisses de la téléréalité…

Autant vous dire que lorsque j’avais pitché cette série pour la Pluie de Pilots de l’été, je n’étais pas plus emballée que ça. Il faut dire que si j’aime bien quelques programmes de téléréalité, je n’en suis pas non plus une accro et les machins type Bachelor, je n’ai absolument jamais suivi. Du coup je n’étais pas plus emballée que ça par le thème de la série. En plus, n’ayant jamais suivi Roswell je ne connaissais pas Shiri Appleby et ne pouvait pas me réjouir de son retour à l’écran ! lol

Après avoir vu le pilot, j’étais plutôt surprise en bien parce que les personnages m’avaient bien plu et qu’on retrouvait un intérêt limite soap idéal pour les divertissements de l’été comme peut nous offrir habituellement Lifetime, tels que Devious Maids, Witches of East End ou The Client List !

Mais j’avoue qu’assez rapidement je suis devenue accro à UnReal… Les épisodes passent à une vitesse folle et j’adore les rebondissements, qu’ils concernent Rachel, sa boss Quinn, Adam le bachelor ou les participantes. J’avoue avoir été bien plus surprise dans cette série que je n’aurai pu m’imaginer alors qu’après le pilot j’avais un peu l’impression que tout était très stéréotypé, aussi bien au niveau des personnages que des storylines.

En plus, j’ai appris plein de choses sur le monde de la téléréalité. Je me doutais très fortement que tout était faux, mais je pensais plus que les participants répondaient à des scénarios précis plutôt qu’à des manipulations psychologiques qui les poussent à réagir comme le souhaitent les producteurs… ou pas ! Et c’est vrai qu’en fait c’est beaucoup plus intéressant. Du coup, ça m’a permis de m’intéresser aussi à la partie « émission » de la série, même si, on ne va pas se mentir, ça n’est pas de savoir avec qui Adam allait finir qui m’intéressait le plus ! lol

Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant dans cette série, c’est le personnage de Rachel, parce qu’elle est justement tout sauf cliché. C’est la anti-héroïne au possible. Normalement, la perso principale féminine d’une série, surtout de ce genre là, est plutôt canon, toujours impeccable même quand elle est censée être débrailler et pleine de bons sentiments. Je ne dis pas que Shiri Appleby est moche, bien au contraire, mais elle ne répond pas aux canons de la beauté habituels de ce genre de série et en plus elle n’est que rarement apprêtée tout au long de ces 10 épisodes. Ensuite, elle est carrément instable psychologiquement, championne des mauvais choix et comme son boulot la pousse, elle est terriblement manipulatrice, tout en ressentant quelques remords… de temps en temps… lol Ca fait vraiment du bien d’avoir une héroïne qui ne soit pas manichéenne et par conséquent imprévisible.

Les autres personnages autour n’en sont pas moins intéressants et les acteurs plutôt sympas. On retrouve Craig Bierko (Boston Legal) en producteur puéril et impitoyable (ça n’est pas incompatible), Constance Zimmer (Boston Legal, House of Cards) absolument parfaite en réalisatrice badass mais pas que, Freddie Stroma (Harry Potter) qui est bien fade en façade mais se révèle plus intéressant que prévu,  Josh Kelly qui n’est pas juste un ex avec une belle gueule (mais qui est quand même sacrément canon… lol).

Bref, sous ses airs très superficiels, UnReal est un divertissement estival bien plus addictif que ce à quoi je m’attendais. Je n’en suis donc que plus ravie qu’elle soit renouvelée pour une saison qui j’espère sera plus longue ! En tous cas vous en avez encore largement le temps de la rattraper avant la rentrée, vous verrez les épisodes s’engloutissent d’un trait ! 😉

Bisous à tous ! 🙂