(à noter que comme tous les articles qui concernent une première ou une unique saison, celui ci est spoilerfree !)
In the Flesh – Saisons 1 & 2
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Kieren Walker est ce que l’on appelle un Survivant du Syndrome de Mort Partielle. Il y a quelques années, lors de ce que l’on appelle la « Résurrection » des morts ce sont réveillés et ont commis de nombreuses atrocités. Heureusement, ceux-ci sont aujourd’hui traités et peuvent être réintégrés dans la société. Kieren est dans renvoyé chez ses parents, dans un petit village du Lancashire où ceux de son espèce ne sont clairement pas les bienvenus.
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Nos amis les zombies
Je me rappelle que lorsque la série avait démarré j’avais téléchargé le pilot. Parce que forcément les histoires de zombies ça me plait souvent donc je ne pouvais pas passer à côté. Et puis j’ai vu quelques images, posters et extraits et à l’époque je ne regardais encore aucune série anglaise et je trouvais cela très « gris » et j’avais des à priori à la con… Du coup je n’ai jamais regardé In The Flesh. Et puis au moment de faire le planning de mon Challenge Séries 2016, à force de n’en entendre que du bien et surtout m’étant fait ma propre expérience avec les séries anglaises, je me suis dit que je pouvais toujours y jeter un oeil surtout qu’il n’y avait que 9 épisodes.
Et ce qui devait arriver arriva, dés le premier épisode j’étais sous le charme de cette série follement intelligente. Et c’est là qu’on réalise quand même que les séries de zombies ont quand même toujours un petit truc en plus ! Et ici c’est clairement toute la dimension psychologique qui nous intéresse. Mais contrairement à The Walking Dead qui étudie la psychologie des survivants humains, ici on traite la psychologie des morts-vivants et bien sûr à travers cela tous les thèmes de la discrimination, de la différence, du racisme, etc…
Kieren est différent, c’est un fait. Et il va se retrouver face à ses parents qui font ce qu’ils peuvent pour faire comme si de rien n’était mais son terriblement maladroits, face à sa soeur qui a lutter dans la milice pendant la Résurrection et tué un bon nombre de ses semblables, face à ceux du village dont la haine est palpable et face aux autres comme lui qui réagissent de manière bien différente.
Mais on l’on va vite comprendre que lorsqu’il était encore vivant, Kieren était déjà différent. Et c’est ça qui le rend follement attachant. Parce que Kieren il ne ferait pas de mal à une mouche et pourtant du mal il en fait. Parce qu’il a toujours été mal dans sa peau et qu’il ne sait pas trop comment jongler avec l’ambiance pesante de son village. Et ça n’est pas parce que Kieren est souffre de mort partielle qu’il doit forcément se sentir proche de ceux de son espèce.
Et puis petit à petit la série développe les autres personnages. Et chacun d’entre eux, qu’ils soient « bon » ou « mauvais » bénéficie d’une subtilité vraiment appréciable.
Au niveau des émotions, la série est également toujours en nuances. On aborde un sujet compliqué, mais on n’a jamais l’impression d’être dans le pathos, malgré des scènes vraiment crève coeur. De la même façon, de jolies touches d’humour nous sont apportées, notamment par le personnage d’Amy qui représente la mort vivante bonne vivante ! 😛
En revanche, sans être du tout déçue, j’ai été très surprise de la différence de ton entre la première et la seconde saison. C’est vrai qu’en 3 épisodes, la première saison est très auto-centrée et basée sur l’intégration et la présentation des protagonistes. La seconde ouvre beaucoup plus le récit. La discrimination est toujours présente, mais les Survivants sont paradoxalement plus intégrés. Et donc plus révoltés.
Je ne saurai dire quelle saison j’ai préféré tant elles sont différentes et excellentes à la fois.
Mais si je m’étais réjoui de ne pas avoir à attendre entre les deux saisons, la fin de la seconde a été plus qu’abrupte. Toutes celles et ceux qui m’ont poussée à regarder ce petit bijou s’étaient bien gardés de me prévenir que la série n’avait pas de fin. Les scénaristes devaient être persuadés qu’elle serait renouvelée et nous ont donc laissés sur un twist. Je savais que In the Flesh avait été dramatiquement annulée, mais je ne pensais vraiment pas qu’elle nous laisserait sur notre faim à ce point.
Alors évidemment avec du recul je ne regrette nullement d’avoir regardé cette série car une telle finesse de travail sur la psychologie des personnages, tout en restant un show divertissant et jamais chiant. Mais sur le coup je n’ai quand même eu mauvaise. Du coup, à toutes celles et ceux qui ne l’ont pas vu, que vous aimiez ou non les histoires de zombies parce qu’au fond ça n’est serait presque pas une, In the Flesh est un must see. Un petit bijou qu’on savoure et qu’on regrette nécessairement. Et que l’absence de fin ne doit absolument pas vous freiner. Disons qu’elle permet à chacun de laisser aller son imagination ! 😉
Des bisous et une bonne journée !
Série comptant pour :
Oh je l’ai adoré moi aussi !! Et cette fin GRRRRRRR
Kieren ❤ Simon ❤ Amy ❤
Que j'aime cette série !
Oui mais que j’aurai aimé qu’elle ait une vraie fin !!!
Simon je t’aime. Enough said. ❤
Je suis d’accord ! ❤
On me l’a énormément conseillé, il faut absolument que je la regarde !
Oui je rejoins les rangs de ceux qui la recommande maintenant ! 😉