Secrets enfouis – The Sinner (1)

Coucou à tous !

Me voici donc avec un article sur une série… comme c’est original ! 🙂

Article garanti sans spoilers

The Sinner – Saison 1

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Cora est une jeune mère de famille sans histoire, pas spécialement bien dans sa peau, mais qui vit sa vie tranquillement auprès de son mari et de son fils. Jusqu’au jour, lors d’une sortie dominicale au bord d’un lac, où elle attaque un homme et le tue à coups de couteau. A priori elle ne le connait pas et rien ne peut expliquer son accès de rage. Mais le Détective Ambrose ne peut s’empêcher de croire qu’il y a quelque chose d’autre.

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Les origines du crime

Une série commencée sans grand enthousiasme. Je vous avoue que les thrillers, surtout en période estivale, ça a tendance à m’ennuyer un peu. Quand le pilot a commencé, j’avais un peu l’impression de me trouver dans un film d’auteur américain, le truc bien déprimant et je n’étais vraiment pas motivée pour aller au bout de l’épisode.

Même lorsque les choses se sont emballées, ça restait assez plat et face à une telle évidence de culpabilité, je me demandais vraiment ce que ça allait pouvoir donner.

Et puis je ne sais pas si c’est l’arrivée du Détective Ambrose ou les premiers espoirs de révélations, mais le charme a opéré.

Je crois que j’ai été en mode « fascination » pendant les 7 épisodes suivants. Je ne spoilerai rien, évidemment, mais l’histoire de Cora fait vraiment froid dans le dos et Jessica Biel – que je connaissais peu comme actrice – fait vraiment un job remarquable. Tout comme Bill Pullman que je n’avais pas croisé depuis longtemps. Mais le rôle d’Ambrose est vraiment primordial dans l’attachement que l’on a à la série. Si finalement on ne raconte pas son histoire, qu’il en est seulement l’instrument, c’est ce contraste entre un personnage torturé et fondamentalement bon, qui rassure. On croise tellement d’horreurs dans cette histoire, que le visage bienveillant de Bill Pullman est comme une bouée de sauvetage. Aussi bien pour Cora évidemment, que pour le téléspectateur.

On peut également relever le jeu de Christopher Abbott, qui joue l’époux malheureux de Cora qui vit le drame à sa façon. J’ai eu un peu de mal avec ce personnage au départ. Notamment à cause de ses faux airs avec Kit Harrington ! lol Mais j’ai appris à aimer Mason au fil des épisodes.

The Sinner est une mini série et c’est une très bonne chose. Ces huit épisodes sont très forts et de très bonne qualité, mais il aurait été compliqué d’en donner une suite sans tout gâcher. Au fur et à mesure de la saison, on s’imagine des scénarios, on essaie d’anticiper les révélations et finalement on y arrive jamais vraiment.

Comme le titre le laisse deviner, la religion est très présente dans la série, mais finalement d’une façon assez sous-jacente. Et si l’on peut deviner qui le titre désigne, je pense qu’il aurait pu être mis au pluriel sans problème. La force de l’ambiance de la série, réside également dans cette impression de huis clos dans la mémoire de Cora. Finalement il y assez peu de personnages et l’on ne sort pas beaucoup des souvenirs de la jeune femme. Tout cela est très psychologique, mais ça reste toujours en toute subtilité.

Il est vraiment difficile de parler de la série correctement sans spoiler, donc je ne vais pas en dire plus, si ce n’est que je vous conseille vraiment de regarder The Sinner. L’histoire ne laisse pas indemne comme pourrait le faire une saison de Broadchurch… En tous cas c’est une vrai bonne surprise de cet été !