L’art du mensonge et les difficultés de la vérité – Liar (1)

Coucou à tous !

J’ai beaucoup de séries à vous présenter cette semaine et on attaque avec une série anglaise qui m’a beaucoup plu !

Article garanti sans spoilers

Liar – Saison 1

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Fraîchement séparée, Laura accepte de dîner avec Andrew, un chirurgien qui travaille avec sa soeur et dont le fils est dans la classe de Laura. Andrew est charmant et la soirée se passe parfaitement, mais lorsque Laura se réveille le lendemain matin, elle a la certitude d’avoir été violée. Vont alors s’affronter deux versions de la soirée, deux personnes qui sont persuadées de détenir la vérité. Mais l’un des deux ment.

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Détecteur de mensonges

Il n’y a pas à dire ces Anglais savent faire des thrillers. J’avoue qu’il y a encore quelques années j’aurai regardé tout cela de loin sans même m’y pencher. Mais après la claque qu’a été Broadchurch, je ne peux que vouloir en savoir plus dés qu’une série de ce genre se profile. Et je dois dire que Liar est dans cette veine à sa façon.

Dés le pilot, Liar a su me perturber d’une façon à laquelle je ne m’attendais absolument pas. En effet, le choix des acteurs a eu sur moi une prédisposition particulière. Joanne Froggatt est connue pour avoir joué le rôle d’Anna dans Downton Abbey, un personnage que j’ai fini par ne plus pouvoir supporter. En revanche, si vous me lisez régulièrement vous devez savoir à quel point je suis fan de Ioan Gruffudd (notamment pour son rôle dans Forever). Ainsi, j’avais choisi mon camp en me basant sur des à priori.

Et finalement c’est tout le propos de cette série qui arrive à aller de surprises en surprises à chaque épisodes – 6 pour cette première saison – et qui nous propose une très intéressante remise en question sur l’accusation de viol.

Je pensais qu’on allait nous proposer une version anglaise de The Affair, mais finalement c’est vraiment quelque chose de plus proche de la troisième saison de Broadchurch qui elle aussi revenait sur les préjugés qu’on peut avoir lorsqu’il est question de viol. Et regarder cette série dans le tumulte de l’affaire Weinstein et autres #balancetonporc, c’est glaçant de réalisme. Car finalement on nous confronte à la fois au principe du « ta parole contre la sienne », mais aussi à des accusations qui peuvent s’avérer fausses mais ruiner une réputation juste parce qu’elles ont été lancées. Ainsi on ne sait jamais qui est vraiment la victime.

Et comme la série est très bien écrite, on apprend la vérité sur ce qui s’est réellement passé cette nuit là à la mi-saison. Et ils arrivent malgré tout à nous proposer une suite surprenante et toujours aussi haletante.

Il faut dire aussi que si tout tourne énormément autour de l’affrontement entre Laura et Andrew, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Katy, la soeur de Laura, qui est interprétée par Zoë Tapper (Mr Selfridge), Warren Brown (X Company) qui joue Tom l’ex de Laura qui accessoirement est flic, mais aussi et surtout Shelley Conn (Terra Nova) qui joue Vanessa Harmon, la détective en charge de l’enquête et qui est un personnage passionnant.

Jusqu’au bout Liar a su me tenir en haleine et le final ne m’a vraiment pas déçue ! Je suis heureuse de savoir que la série a obtenu une seconde saison, même si apparemment ça ne sera pas avant 2019. Parce que souvent avec ce genre d’histoires on a l’impression qu’une seule saison est suffisante, ici le final arrive à nous ouvrir sur bien des autres sujets et je pense qu’il sera intéressant de les explorer sous le spectre des scénaristes de Liar.

Alors, mensonge ou vérité ? 🙂

Bonne journée à tous !