Article garanti sans spoilers
Bonjour à tous ! Aujourd’hui on revient sur une série que j’ai suivi avec délectation pendant tout l’été… 🙂

Découvrez les jeunes années d’Alfred Pennyworth, le plus célèbre des majordomes de Gotham, et comment celui-ci v croiser la route d’un certain Thomas Wayne…
Origine : 🇺🇸 Epix – 2019 > …
Renouvelée pour une saison 2
Quand j’ai eu vent de cette nouvelle série, je ne savais pas trop quoi en penser, mais comme j’ai toujours bien aimé le personnage d’Alfred Pennyworth et que sa version de Gotham me manquait déjà, la perspective de le retrouver dans sa jeunesse était plutôt tentante.
Et d’ailleurs heureusement que j’ai vu le Alfred de Gotham parce que ceux qui ne connaîtraient que les versions cinématographiques auraient peut être plus de mal. Parce que pour le moment, notre Alfred est bien loin d’être un majordome effacé. Non, Alfred est ici un ancien soldat avec pas mal de traumatismes dûs à la guerre et qui s’est reconverti dans la sécurité, épaulé par deux de ses anciens camarades. Alors qu’il assure la fonction de videur d’un club, il fait la rencontre d’un excentrique américain, un certain Thomas Wayne et à partir de là il va se retrouver mêler à la guerre fratricide entre la Raven Society et la No Name League, deux organisations qui souhaitent prendre les rennes de l’Angleterre.
Je découvre d’ailleurs en rédigeant cet article que le créateur de Pennyworth n’est autre que Bruno Heller, créateur de Gotham – CQFD – de The Mentalist et de Rome (expliquant la présence de Polly Walker !). Comme quoi voilà un monsieur qui a fait des choses très différentes et dont j’ai beaucoup aimé chacune de ses séries !
La première chose qui marche avec cette série, c’est son style. On retrouve tous les codes des grands films d’espionnage des années 60-70 avec une esthétique de l’image mais aussi de la bande son, vraiment très moderne qui nous pousse à nous attendre à tout moment à un énorme anachronisme. La logique veut qu’on soit dans les années 50-60 et pourtant, Alfred pourrait dégainer un téléphone portable que ça ne choquerait même pas. Je ne sais pas comment expliquer cette impression, mais j’ai vraiment adoré le travail qui a été fait sur l’univers de cette série.

Le personnage d’Alfred en lui même est vraiment intéressant et évolue énormément durant ces 10 épisodes. Il faut dire qu’ils n’y vont pas de main morte niveau rebondissements et le pauvre va avoir de nombreux traumatismes à affronter… Et c’est ça qui est prenant ! Parce qu’au départ, on a l’impression d’avoir un ancien soldat britannique, un gentleman qui sait se battre et qui fera toujours tout pour défendre ses valeurs en restant bien propre sur lui. C’est probablement ce qu’il aurait voulu faire, mais son destin en a décidé autrement et la part de noirceur d’Alfred grandit au fil des épisodes. D’ailleurs Jack Bannon est une révélation pour moi car il arrive tout à fait à rester sur le fil entre le jeune homme un peu lisse et le tueur sans pitié.
D’ailleurs c’est ce qui fait tout l’intérêt de la série, ses personnages ont une complexité passionnante ! C’est le cas d’Alfred, mais finalement ça fonctionne pour tous.
Thomas Wayne, sous ses airs sympathiques, peut être un vrai connard et semble cacher bien des choses. Martha et Esme, les personnages féminins principaux, sont elles aussi bien plus que des choses fragiles. Quant aux « méchants » ils sont tellement sympathiques qu’on ne peut que les adorer. Lord Hardwood – génial Jason Flemyng – charismatique leader de la Raven Society n’a pas fini de nous surprendre pour le meilleur et les sœurs Sykes mériteraient un spin off à elles-seules ! Même le père d’Alfred, majordome discret et rigide, cache bien son jeu !

Et c’est sans parler de la Reine qui risque de vous donner une toute autre image que celle que vous avez d’elle !
Ce que j’ai aimé avec Pennyworth c’est qu’on a certes un fil rouge tout au long de la saison, mais l’histoire évolue énormément. Avec tous les rebondissements et les arcs narratifs qu’on a en 10 épisodes, d’autres séries en auraient fait 10 saisons… On ne s’ennuie pas un instant, la saison ne subit jamais de ralentissement et je me suis jetée avidement sur chacun des épisodes. Jusqu’à ce final totalement explosif et dont je n’avais absolument pas vu venir le cliff. Évidemment après cela on ne peut que rêver d’une saison 2 ! Je ne sais pas du tout quelles sont les chances de la série, mais je croise fortement les doigts car elle est assez unique en son genre et véritablement réussie.

Si Alfred est un personnage qui vous a toujours plu et que vous voulez découvrir une vision de sa jeunesse qui pour le moment permet difficilement d’imaginer comment il pourra terminer majordome de Bruce Wayne – quoi que – je vous conseille vivement de tenter cette excellente série !
Et je vous dis à demain pour le premier volume du top 100 des saisons 2018/2019 !

Juste parce que j’adore Alfred, il faudra que je tente un jour ! Cela dit, Sean Pertwee me maaaaanque !!
Bon. Encore une série à rajouter à ma liste 🙂
Je n’ai pas grand chose à rajouter car je partage entièrement ton avis sur la série ! J’ai beaucoup aimé : le personnage d’Alfred avec ses airs de petit mignon mais qui est un vrai dur, l’univers et oui les méchants étaient extras. J’ai adoré Lord Harwood et surtout les soeurs Sykes (et oui je suis partante pour un spin-off :)).
C’est marrant car je regardais The Crown au moment de Pennyworth, alors autant dire que ça m’a fait bizarre de voir la reine se comporter comme ça 😀 En revanche, Claire Foy et l’actrice de Pennyworth ont le même phrasé donc je suppose que c’est comme cela que la reine parlait étant jeune. Bref, vu la fin de saison, j’espère vraiment qu’il y aura une saison 2 !
Mais oui c’est d’autant plus perturbant qu’il y a quelque chose physiquement qui rappelle les jeunes années d’Elisabeth… en méga canon… lol Mais comme ils ne la nomment jamais par son nom je trouve que ça a quelque chose d’assez perturbant et génial… 🙂