Scary Eighties – American Horror Story 1984

Article garanti sans spoilers

Bonjour à tous !

Brooke est une jeune femme fraîchement installée à Los Angeles où elle fait la connaissance d’un groupe de jeunes de son âge à un cours d’aérobic.
Alors qu’ils lui proposent de les rejoindre dans un camp de vacances où ils partent pour être monos, elle se fait attaquer par le « Night Stalker », un tueur en série qui sévit en Californie. Elle suit donc ses nouveaux amis, ignorant que 20 ans plus tôt, le camp avait été le lieu d’un terrible massacre.

Origine : 🇺🇸 FX – 2011 > …
Renouvelée pour une saison 10

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Ryan Murphy nous avait promis les années 80 et on a eu les années 80 ! 😀

Je trouve d’ailleurs que c’était une bonne idée pour la série de vouloir livrer sa propre vision du slasher et de l’adapter à l’univers des années 80 en respectant les codes des films de l’époque.

Globalement, cette saison aura donc été pour moi très kiffante. Entre la musique des années 80 que j’adore, les looks colorés, les situations rocambolesques, le tout bien aspergé de scènes plus gores les unes que les autres. On a même droit au camp de vacances au milieu de nulle part – grand classique du genre – et au feu de camp autour duquel on se raconte des histoires qui font peur… On a donc une saison tout ce qu’il y a de plus satisfaisante, sans temps mort.

Mon regret principal vient quand même du fait que je n’ai pas vraiment été terrorisée cette saison. À part la scène du four qui m’a vraiment mis la boule au ventre, on ne peut pas dire que 1984 soit flippante. À titre de comparaison, je frissonne bien plus souvent devant Evil…

Mais qu’importe puisqu’au final, je ne crois pas avoir vraiment eu peur devant un slasher ou même regardé ces films dans ce but là. Le slasher c’es plus un exutoire dans lequel on parie sur qui survivra.

Et pour une fois, la saison a mis l’accent sur les rebondissements, le suspens et le passé de ses protagonistes. On ne manque pas de surprises et on se demande tout au long de la saison comment ils vont pouvoir faire avancer l’histoire quand on a l’impression dés le 4ème épisode d’avoir toutes les réponses.

Les personnages aussi m’ont bien plu. Si je ne suis pas spécialement fan d’Emma Roberts, je crois que c’est la première fois que j’aime bien un de ses personnages. En plus, ils la font évoluer plutôt que d’en faire une fausse ingénue, c’était bienvenue. Billie Lourd était très bien et Montana est clairement un personnage culte, mais j’aimerai quand même bien que l’actrice ait un rôle différent la prochaine fois !

Autre habitué de AHS, Cody Fern est Xavier un apprenti acteur qui donne des cours d’aérobic et maîtrise parfaitement le brushing. C’est pas le personnage le plus intéressant, mais il m’a quand même fait oublier l’Antéchrist relou de la saison précédente ! 😉

Parmi les nouveaux de l’univers AHS, on découvre Gus Kenworthy un médaillé olympique qui fait ses premiers pas comme acteur en jouant un athlète recalé des JO de 1984 pour dopage… 😆 On retrouve aussi DeRon Horton, qui joue Lionel dans Dear White People mais que j’ai dû googler tellement je n’arrivais pas à remettre son visage ! lol Mention aussi à Zach Villa absolument parfait en Richard Ramirez, copie parfaite et charismatique du véritable serial killer, Night Stalker.

Grand plaisir aussi de retrouver Angelica Ross ! Autant je n’étais pas spécialement fan de Candy dans Pose, autant j’ai beaucoup aimé ici son personnage qui est plein de surprise. Et puis il fallait un Ryan Murphy pour enfin donner à une actrice transgenre un rôle où elle ne joue pas un personnage transgenre ! ❤

Et puis il y a Matthew Morrison. Mais si, le seul et unique Will Schuester de Glee ! ❤ Et comme j’avais totalement zappé sa présence au casting – alors que c’est plutôt logique puisque Glee était aussi une série de Ryan Murphy – j’ai hurlé en le voyant. Et puis son rôle est tellement à des années lumière que s’en est totalement hilarant. J’ai adoré !

Tout comme j’ai adoré les personnages de John Carrol Lynch et de Leslie Grossman, mais je ne vous dirais pas pourquoi pour ne rien spoiler ! 😉

On peut aussi citer dans des rôles plus secondaires Dylan McDermott – à qui la moustache ne va pas du tout -, Lily Rabe toujours aussi incroyable et Finn Wittrock que j’ai été vraiment heureuse de retrouver dans le dernier épisode !

Finalement, on craignait tous l’absence des acteurs fétiches Evan Peters et Sarah Paulson, mais ils ne m’ont pas manqué du tout.

Ma plus grosse déception avec cette saison reste l’épisode 6. Il n’était pas mauvais en soi, mais c’était le 100ème épisode de la série et je m’attendais à quelque chose de plus marquant. D’autant qu’il était intitulé « Episode 100 » donc ils ne pouvaient pas faire comme s’ils n’étaient pas au courant…

Mais dans l’ensemble je suis satisfaite de cette saison. Elle n’égale pas la qualité des premières qui me faisaient véritablement frissonner, mais elle a su rassembler mon amour pour la culture des années 80, mon goût pour les slashers – genre très codifié et bien respecté ici -, une bonne dose d’humour WTF et du gore comme American Horror Story sait si bien en faire.

D’autant, que pour une fois j’ai trouvé qu’ils avaient parfaitement su conclure leur histoire. Et ça n’était pas gagné vu le nombre de personnages de cette histoire ! Mais globalement j’ai trouvé ça convaincant alors que c’était souvent le point négatif des saisons réussies !

Pour le moment on ne sait pas grand chose de la saison 10, mais Ryan Murphy a promis que les fans retrouveraient les acteurs iconiques des 3 premières saisons… Comme à chaque fois, j’ai déjà hâte ! 😉

Je vous souhaite une bonne journée, moi je vais aller enfiler un legging fluo ! 😉