Article garanti sans spoilers
Bonjour à tous ! Voici un article qui aurait dû être en ligne hier… décidément les débuts de semaine sont toujours un peu compliqués ! lol
Mais je vous emmène jouer au foot en Angleterre, n’est ce pas une excellente façon de passer la journée ?! 🙂

Angleterre, années 1870. Histoire vraie d’Arthur Kinnaird et Fergus Suter, deux hommes que tout oppose mais qui vont poser les fondations du football moderne.
Origine : 🇺🇸 Netflix – 2020
Mini série en 6 épisodes
Je vous le disais dans mon article sur Belgravia, depuis la fin de Downton Abbey, j’attendais avec impatience le retour de Julian Fellowes au petit écran. Surtout qu’à l’époque on nous avait promis une série avec HBO… on l’attend encore ! Alors forcément quand on a su qu’il collaborait avec Netflix, j’étais en joie… même si la déception a été grande de constater qu’il s’agissait d’une mini série…
Oui parce qu’autant vous dire que les 6 épisodes je les ai dévorés sans arrêts de jeu !

Mais en même temps l’histoire est tellement chouette et Julian Fellowes est tellement doué pour écrire des personnages venant de couches sociales différentes, que c’était un bonheur que de suivre cette série, en plus d’être vraiment très instructif.
Evidemment je savais que le football était né en Angleterre. Mais j’ignorais qu’à la base il s’agissait d’un sport élitiste, réservé aux aristocrates et que ceux-ci ne voulaient pas le voir se démocratiser. Parce que c’est justement à la démocratisation et à la professionnalisation du sport auxquelles nous assistons dans The English Game.

Dans les années 1870, quelques équipes « prolétaires » existent mais il s’agit principalement d’équipes constitués de travailleurs d’une même usine, qui s’entraînent comme ils le peuvent et sont soutenus par leur patron tant bien que mal. Jusqu’au jour où l’un des patrons d’usine décide d’embaucher deux ouvriers uniquement pour leurs qualités footballistiques.
En parallèle, on fait la connaissance d’Arthur Kinnaird, héritier de l’aristocratie londonienne et considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs joueurs d’Angleterre. Mais Arthur n’est pas le riche prétentieux qu’on pourrait imaginer. Il aime plus que tout son sport et veut le voir évoluer dans la bonne direction. Épaulé par son épouse aimante, il va vite comprendre l’intérêt de permettre à tous les Britanniques de s’enflammer pour le football.
On assiste donc à une fresque sur l’évolution du sport le plus suivi au monde aujourd’hui, mais aussi à la grogne sociale de l’époque, le tout saupoudré de drama, d’histoires d’amour et de trahisons ! ❤

Parce qu’évidemment, si j’ai beaucoup aimé les matchs présentés dans la série et tout cet aspect du sport si différent de celui d’aujourd’hui – autant vous dire qu’ils ne rigolaient pas sur les tacles à l’époque – c’est bien sûr toute la partie drama qui m’a séduite.
J’étais déjà tombée amoureuse d’Edward Holcroft dans London Spy mais là je dois dire qu’en dandy du foot, il est juste parfait. Le personnage d’Arthur aurait tellement pu être un connard fini que c’est parfait d’avoir un jeune homme attachant ! Il forme un couple idéal avec Charlotte Hope, bien plus marquante dans le rôle de Margaret Kinnaird que dans celui de Catherine d’Aragon dans The Spanish Princess ! lol
Mais évidemment, mon chouchou de l’histoire reste Fergus, l’Écossais virtuose du ballon, qui joue à l’instinct mais jongle péniblement avec ses problèmes personnels… J’espère revoir très vite – sans moustache – Kevin Guthrie ! lol
Et puis mention spéciale à son acolyte Jimmy Love, qui est le sidekick le plus trognon jamais vu ! ❤

Franchement, ça fait maintenant un peu plus d’un mois que j’ai vu cette mini série et je l’ai tellement aimée que je pourrais la revoir tout de suite maintenant… 🙂 Je crois qu’on peut vraiment l’apprécier, qu’on aime ou pas le football, à partir du moment où l’on est sensible à la façon dont Julian Fellowes sait si bien décrire la société britannique.
Bonne journée !

J’ai eu du mal à rentrer dedans, j’ai commencé l’épisode 1 plusieurs fois et une fois que j’étais lancé, j’ai enchaîné les épisodes.
Passe une belle fin de semaine,bisettes
Contente que ça t’ait plu ! Bises ! 🙂
Je l’ai dévorée moi aussi sans mi-temps. XD
Edward Holcroft je ne le connaissais que de Kingsman dans lesquels il jouait un petit con, donc j’ai été étonnée de tomber aussi rapidement sous son charme (dieu que les costumes d’époque rendent les hommes irrésistibles…). Même chose avec Kevin Guthrie qui joue un connard dans les Fantastic Beasts, donc ravie de rencontrer Fergus et son accent écossais. 😉
Charlotte est extraordinaire aussi, et Niamh Walsh, que j’avais adorée dans Jamestown, est extra aussi. Que du beau monde en soi.
Mais il n’y avait aucun doute possible sur la qualité de la série quand Monsieur Fellowes était à la barre. 😉
PS: tu m’as donné envie de me la refaire… 😛
Ha ha moi aussi j’ai eu envie de la revoir rien qu’en écrivant l’article.
Pas vraiment le même univers mais est ce que tu as vu Normal People ?
Je l’ai mise dans ma wishlist Netflix à sa sortie, avec toutes les autres qui patientent depuis des lustres. Mais j’espère la voir à l’automne lors de la disette sérielle !
Oh tu verras elle est vite dévorée !
Je ne suis pas habituée aux séries historiques mais celle-là m’a vraiment bien plu avec l’histoire du football et ses personnages attachants. J’ai eu une grosse préférence pour Arthur qui connait une grosse évolution.
Et tu n’as jamais regardé Downton Abbey ?
Non, pas encore. On me l’a déjà recommandé plusieurs fois et je n’ai pas encore sauté le pas. Mais comme j’ai aimé cette série, je pense que ça ne va pas me faire de mal de tenter prochainement Downton Abbey.
ah oui c’est clairement une autre dimension ! Si mes souvenirs sont bons, les premiers épisodes ne m’avaient pas trop emballée, mais après… ❤ ❤ ❤
Si je n’accroche pas trop aux premiers épisodes, je sais qu’il faudra que je persévère un peu alors 😄