Article garanti sans spoilers
Bonjour à tous !
Voici une série dont j’avais adoré les premiers épisodes vus au moment de sa mise en ligne… et puis le confinement est passé par là et il aura fallu attendre le mois de juin pour que je m’y remette ! 🙂

New-York, 1977, à la mort de sa grand-mère Jonah va découvrir qu’elle faisait partie d’un groupe disparate et bizarroïde dont la mission est de chasser les nazis installés aux Etats-Unis sous une fausse identité. Un peu malgré lui, Jonah va donc intégrer la bande de chasseurs et par la même occasion en apprendre plus sur la passé de sa famille.
Origine : 🇺🇸 Amazon Prime – 2020 > …
Pas encore renouvelé ou annulé
Hunters est un vrai gros kif.
On retrouve l’esprit humour trash et décalé qu’on peut avoir dans Inglorious Bastards – décidément les nazis inspirent ce genre d’humour – et qui permet de contrebalancer des histoires forcément terribles. On y joue aussi beaucoup sur « l’humour juif » et franchement c’est hilarant.

Mais c’est aussi nécessairement tragique. Les scènes de flashbacks qui nous renvoient souvent à l’expérience des camps, notamment pour Ruth, la grand mère de Jonah, sont vraiment difficiles et prennent aux tripes.
Et le tout est assaisonné d’une esthétique et d’une bande originale so 70’s qui est juste géniale. La bande annonce vous donnera d’ailleurs bien le ton de la série.

Parce que la bande est vraiment haute en couleurs. Emmenée par un Al Pacino qui a dû se régaler dans le rôle, on retrouve notamment Josh Radnor en acteur has been hilarant et qui a fini de me faire oublier Ted Mosby.
C’était amusant aussi de retrouver Jerrika Hinton (Stephanie Edwards dans Grey’s Anatomy) en agent du FBI dont l’enquête va venir entrecouper les actions des chasseurs.
On pourrait néanmoins faire quelques reproches à Hunters au niveau de sa construction. On y retrouve le rythme un peu décalé qu’on peut avoir dans certaines séries Netflix qui prennent plus le temps de poser les bases sous prétexte qu’on est sur du binge watching.

Les deux premiers épisodes sont très introductifs. On rentre un peu plus dans le vif du sujet par la suite, avant de stagner de nouveau en seconde partie de saison…
Mais les deux derniers épisodes sont vraiment explosifs et nous font largement oublier le reste. Et je ne parle même pas du tout dernier qui est une succession de twists monumentaux.

Franchement les scénaristes nous ont mené en bateau tout du long, je n’ai rien vu venir et je défie quiconque d’avoir pu entrevoir les révélations finales !
C’est assez étrange d’ailleurs que la saison 2 n’est pas encore été confirmée – alors qu’Amazon Prime a souvent tendance à renouveler une série avant même de mettre la première saison en ligne. Parce qu’autant j’ai pu me dire à certains moments que ça faisait une bonne mini série, autant après les dernières minutes, je ne peux pas accepter d’en rester là !

En tous cas si vous n’avez pas encore vu Hunters, que vous avez envie d’une série qui dépote, mêlant drame historique, humour trash et action explosive, je ne peux que vous la conseiller. Et ce, même si par malheur elle ne serait pas renouvelée ! 😉
Bonne journée !

Lol je te défie alors, car la révélation sur Al Pacino elle m’a parue évidente à un moment (bon seulement à l’épisode 8 mais quand même ^^).
Josh Radnor j’ai trop bugué sur lui au début en me disant « mais d’où je le connais ?!! » ^^
bravo franchement parce que moi je n’ai rien vu venir !!!
mon conjoint l’a regardé en entier et de mon côté j’ai vu quelques épisodes et passages mais je n’ai pas accroché plus que cela… par contre, je trouve que les passages dans les camps sont vraiment réussis (ils sont horribles) ! je n’avais pas reconnu Jerrika Hinton avant que tu soulignes qui c’était dans ta chronique !
C’est une série que l’on a commencé avec mon mari et on a vu 3 ou 4 épisodes. J’aime beaucoup l’esthétisme. Mais il y a des trucs qui me gène un peu dans cette série au niveau du sénario, mais je ne saurai vraiment expliquer quoi. Je ne sais pas si je vais la terminer.
Bisettes
IL y a effectivement un petit ralentissement en mi-saison qui est un peu pénible. C’est bien que tu ais fait une pause. Après la fin est tellement folle que ça vaut la peine d’aller au bout !