Lollipop – Unbreakable Kimmy Schmidt (1)

(à noter que comme tous les articles qui concernent une première ou une unique saison, celui ci est spoilerfree !)

Unbreakable Kimmy Schmidt – Saison 1

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Kimmy vient tout juste d’être retrouvée dans un bunker où elle est restée enfermée pendant 15 ans avec 3 autres femmes, toutes endoctrinées par un pseudo pasteur qui leur a fait croire être les seules survivantes à l’apocalypse. Kimmy se retrouve donc à presque 30 ans catapultée dans un monde pour lequel elle est totalement inadaptée et quitte son Indiana natal pour New York où elle va rapidement se mettre en coloc avec un gay qui rêve de conquérir Broadway et trouver un job de baby sitter dans la haute société de l’Upper East Side.

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Life in a cartoon motion

Alors là on est face à LA comédie de l’année. Hyper attendue et hyper encensée partout, j’aurai quand même mis un paquet de temps avant de la regarder.

Il faut dire que malgré un engouement de toutes parts, moi perso après avoir vu le pilot je n’ai pas été emballée plus que cela. Du coup je ne me suis pas jetée sur la suite. Mais bon après avoir enchaîné pas mal de fictions assez sombres et pour me remettre de la fin de la saison 5 de Game of Thrones, il me fallait quelque chose de rafraîchissant et c’est pour cela que j’ai dégainé la saison de UKS.

Et je dois vous avouer que j’ai l’impression de passer un peu à côté de quelque chose… J’ai trouvé les épisodes assez lourdingues et j’ai eu énormément de mal à m’attacher aux personnages et à leurs caractères. Evidemment il y a eu plein de situations drôles, mais je ne suis pas arrivée à rentrer dans l’univers de UKS et ça m’a frustrée. D’abord parce que je me pose fan absolue des productions Netflix quel que soit le genre et ensuite parce que TOUT le monde adore cette comédie alors que moi je n’accroche pas et je n’aime pas avoir l’impression de passer à côté de quelque chose.

Néanmoins UKS a le mérite de passer tout seul. Oui parce que je me suis quand même fader les 13 épisodes de la première saison sans broncher alors qu’à priori je ne suis pas fan… Et j’ai plutôt bien fait, parce qu’en vérité j’ai adoré les 3 derniers épisodes… Mais j’y reviendrai un peu plus loin.

Non en fait, je sais pertinemment que si la série avait été sous un autre format j’aurai laissé tomber au bout de deux épisodes. Mais là c’est un peu comme des bonbons, même si c’est pas exceptionnel ça passe quand même tout seul et on se les envoie au fond du gosier sans même y réfléchir ou en faisant autre chose… Mais ça m’a permis d’analyser ce qui ne me plaisait pas dans cette série et pourquoi l’humour ne marchait pas sur moi. En fait je ne suis pas sensible au loufoque. Ce que j’aime ce sont les comédies avec une base réaliste et des situations comiques et des salves de répliques bien tournées. A la limite quand il y a un personnage loufoque dans le lot (par exemple Bonnie dans Baby Daddy qui a des crises totalement irrationnelles) ça passe, mais quand on est dans un monde totalement irréel, ça ne fonctionne pas avec moi. En plus je trouvais que le postulat de départ était suffisant pour avoir une bonne comédie. Parce que Kimmy était une jeune femme à la fois naïve et enfantine mais aussi complètement inadaptée à la vie en 2015. Ce qui fait que dans un environnement plus ou moins normal, il y avait déjà bien matière à y avoir de nombreuses situations drôles. Mais là on est dans le too much à fond les ballons tout du long et c’est trop pour moi.

Par contre, la grande force de la série reste son casting, que ce soit dans les réguliers ou dans les nombreux guests. Ellie Kemper (The Office US, The Mindy Project) qui a le rôle principal est vraiment fraîche et je pense qu’avec une autre actrice je n’aurai peut être pas tenu toute la saison. On croise aussi dans les réguliers Titus Burgess (qui m’aurait plus plu s’il était juste un poil moins grandiloquent), Jane Krakowski (Ally MacBeal, 30 Rock…), Carol Kane (Gotham) ou encore Dylan Gelula (Chasing Life). Mais dans les guests et c’est ce qui m’a le plus plu j’avoue, on croise Adam Campbell (Mixology), Ki Hong Lee (Glee), Tina Fey (30 Rock mais surtout créatrice de UKS), Jon Hamm (Mad Men, A Young Doctor’s Notebook…), Richard Kind (Spin City, Leverage…) ou encore Dean Morris (Breaking Bad, Under the Dome, Sons of Liberty…).

Et c’est donc dans les 3 derniers épisodes, bizarrement ceux où l’on voit Jon Hamm que j’ai fini par accrocher totalement à la série. Mise à part la prestation de Jon Hamm qui décidément doit avoir très envie de se débarrasser de l’image de Don Draper, je pense aussi que ces épisodes m’ont plus plu car il sortant du schéma « Kimmy découvre la vie » avec des structures très codifiées à la « Martine va à l’école ».

Du coup je serai très certainement au rendez vous en saison 2, mais j’espère quand même plus accrocher car il est vraiment frustrant de ne pas pouvoir partager l’engouement général !

Et profitez, c’est rare que je ne sois pas extatique lorsque je vous présente une première saison ! lol (bizarrement c’est avec les saisons qui suivent que j’apprends en général à être critique ! lol) Tout simplement parce que d’habitude, lorsqu’une série ne m’emballe pas suffisamment je l’abandonne ! 😛

En tous cas si le genre vous plait ne vous gênez pas, vous devriez accrocher. Par contre si comme moi le loufoque vous gêne un peu, ça risque d’être plus laborieux. Mais les épisodes de la fin de saison valent vraiment le détour ! Ca et le clip Peeno/Pinot Noir ! lol

Bisous à tous ! 🙂