Switched at Birth – La série qui parle avec les mains

Encore et toujours une série de mon Top 5 des séries à découvrir cet été…

Allez savoir pourquoi j’avais envie de découvrir cette série… En fait j’hésitais entre celle-ci et The Lying Game pour avoir ma dose de teen show. J’ai opté pour Switched at birth et je ne le regrette pas du tout !

Switched at Birth

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Bay Kennish est la benjamine d’une famille aisée. Un jour, poussée par un doute profond elle demande à ses parents de faire un test ADN et les résultats sont là : elle n’est pas leur fille. L’hôpital où elle est née 15 ans plus tôt mène l’enquête et découvre que leur fille biologique, Daphné, a été élevée par une mère célibataire, non loin de là, dans un quartier pauvre de la ville. De plus, Daphné est sourde depuis l’âge de 3 ans, des suites d’une méningite.

Les Kennish, qui veulent apprendre à connaître Daphné et qui souhaite que Bay passe du temps avec sa mère biologique, décident de leur proposer d’emménager dans la maison attenante à la leur.

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Au bout du premier épisode, je vous avouerai que je n’étais pas super emballée. On était dans un truc vraiment très adolescent et quand je voyais que j’avais encore 21 épisodes à regarder, je ne pensais pas du tout tenir.

Et puis le ton a changé. Parce qu’au final ce n’est pas tant l’opposition entre les deux milieux sociaux des jeunes filles, ce n’est pas tant le fait qu’elles n’aient pas grandi dans leurs familles biologiques qui sont vraiment intéressant. Ce qui est passionnant dans cette série, c’est l’univers des malentendants. Tout cet aspect d’un handicap que finalement on connaît mal, qui ne se voit peut être pas mais qui n’en est pas moins présent. On vit les difficultés des gens sourds, mais aussi les petits avantages de leur situation. On se rend compte que si la plus part des « entendants » ont des réactions imbéciles vis à vis d’eux, ils n’en sont pas moins sectaires et limite « racistes » envers les entendants. Bref, c’est une description que j’ai trouvée objective, pas mielleuse ni manichéenne. Et du coup c’est super intéressant. Parce qu’évidemment, il n’y a pas que Daphné comme personnage sourd dans la série. Il y a aussi son ami d’enfance, Emmet, sourd de parents sourds et qui n’apprécie pas particulièrement les nouvelles fréquentations de Daphné. Bref, tout une thématique autour de la surdité que j’ai trouvée bien amenée et intelligente.

Soit dit en passant, un gros big up à Katie Leclerc qui interprète Daphné et qui est en réalité une actrice tout à fait entendante, mais qui joue parfaitement son rôle et qui a notamment une diction tout à fait crédible lorsqu’elle parle. Et puis bien sûr à Sean Beardy (ci dessus) qui pour le coup est vraiment un acteur sourd et dont le jeu est parfait. 🙂

Y a aussi un personnage très secondaire dont j’ai beaucoup aimé l’acteur, Gille Marini. Bon déjà il ne fait pas mal aux yeux et en plus quand il s’est mis à parler en français, j’ai surkiffé ! 🙂 Je sais pas vous, mais j’adore quand je regarde un film ou une série en vo et qu’un des personnages parle en français (comme Colette dans Pan Am !) Bon il faut dire que pour le coup Gilles Marini est un acteur français d’origine italo-grecque qui a principalement eu des petits rôles dans des séries américaines (et qui a participé à Dance with the Stars ! lol).

Et puis sinon c’est aussi une série pour les ados avec son lot de petits drames, de jalousies entre filles, de mini coups bas et bien sûr d’amourettes. Je dis pas, mon coeur d’artichaut a été ravi de toutes ces petites histoires et cela fait aussi partie du pourquoi j’ai envie de revoir cette série.

Ah oui et puis j’ai bien aimé que chaque « gosse » ait plus ou moins son univers. Daphné est une sportive fan de basketball, Bay se prend pour une artiste (mais elle est douée quand même), le grand frère Toby a un groupe de musique… Bref ça participe à l’intérêt de la série et aux opportunités d’élargissement du scénario.

D’ailleurs, la série n’oublie pas les adultes et nous plonge par moments dans les problèmes des parents. Les Kennish qui veulent attaquer l’hôpital, Regina qui essaie de s’en sortir tant bien que mal et qui galère entre les hommes et sa propre mère…

Voilà donc pourquoi j’ai pu regarder sans aucun mal les 22 épisodes à la suite, en quelques jours sans me lasser, alors qu’à la fin du pilot je ne pensais pas du tout que j’allais aimer cette série.

Bon je ne dirai pas que c’est ma série préférée de tout l’univers, mais en même temps, un teen show de temps en temps ça ne fait pas de mal. Surtout que par rapport à ceux que je regarde en temps normal il n’y a ni loups garou, ni petite menteuses, ni gymnastes de haut niveau. Des histoires simples d’ado dans des circonstances peut être pas communes, mais pour autant inconcevables.

La seule chose que je ne comprends pas dans cette série, c’est le mode de diffusion. Je n’ai pas précisé dans mon titre qu’il s’agissait de la 1ère saison puisque après 22 épisodes celle ci n’est toujours pas terminée !

En fait, les 10 premiers épisodes ont été diffusés de juin à août 2011. Puis les 12 suivants de janvier à mars 2012. Il y en aura encore 10 de septembre à novembre prochain. Je trouve ça un peu bizarre. Surtout qu’on ne sait pas si ensuite la série aura une saison 2 et si elle suivra le même rythme (reprise en juin 2013 ?).

Quoi qu’il en soit, c’est une série bien sympathique que je vous conseille volontiers si vous avez un petit penchant pour les teen shows.

Et nous on se retrouve cet aprèm pour le Top Séries Addict ! 😛